Les signaux

Il est difficile de concevoir un réseau sans considérer la question de la signalisation. Pourtant rares sont les réseaux qui intègrent correctement cet aspect. La problématique de la signalisation, même dans la réalité, est relativement complexe: chaque pays, chaque compagnie, voire chaque ligne, possède souvent ses propres conventions, règlements et installations de signalisation. Il n'existe pas nécessairement un "standard" dans ce domaine.

Dans un réseau miniature, d'autres questions se posent: la commande des signaux doit-elle être asservie à celle des trains ou l'inverse ? Et comment mettre en place une signalisation réaliste sur des distances qui sont inévitablement "compressées" ? Comment, en effet, implanter un signal avancé et un signal principal sur quelques décimètres, alors qu'en réalité les distances se mesurent en centaines de mètres !

Les choix

Dans le cadre de ce projet, la signalisation est volontairement réduite à quelques signaux principaux et un ou deux signaux avancés, essentiellement pour indiquer les occupations de voies dans les zones d'évitements.

Le matériel est choisi dans les gammes de Alphamodell et Schneider. Il représente spécifiquement les signaux des chemins de fer rhétiques.

La réalisation

Sur le plan technique, tous les signaux sont câblés de manière indépendante et le câblage est ramené à la centrale de commande sur un circuit électronique dédié.

La commande des signaux est synchronisée à l'alimentation du canton qui suit le signal. Ainsi lorsque le canton est alimenté le signal correspondant indique voie libre. Le signal indique arrêt si la voie n'est pas alimentée.