Tracé du réseau

Plusieurs critères ont conduit à la définition du plan de voies :

- un tracé aussi réaliste que possible et une circulation logique

- des tunnels, des passages protégés, des ouvrages d’art le long d’un tracé montagneux
- au moins un passage aérien sur viaduc

- des sections visibles suffisantes pour mettre en valeur les convois

- des différences de niveaux sensibles

- la présence d’une gare de montagne et de petites haltes

Dans ce contexte il s'agissait d'éviter la conception d'un réseau complètement irréaliste avec un tracé de voies injustifié et d'innombrables portails de tunnels.


Après avoir quitté la dernière petite gare à moyenne altitude, la ligne s'élève lentement le long d'une vallée pour gagner une station sommitale par des niveaux intermédiaires parsemés de tunnels. La station est située à un col que le chemin de fer franchit par un tunnel de faîte. Cette configuration se retrouve dans de nombreux passages alpins où le franchissement de cols a nécessité des rampes équipées de nombreux ouvrages d'art le long des vallées.

En pratique le retour - non visible - au point de départ s'effectue par l'arrière du réseau et après le passage d'un tunnel hélicoïdal. Une gare cachée permet le stockage de deux convois.

Ce tracé ne comporte aucune boucle, évitant ainsi le problème technique d'inversion de polarité typique du système à deux rails.

Le réseau s'étend sur un ensemble de 5 modules. Il forme un "L" dont la plus grande dimension est de 4m20.

Sur le plan de la réalisation, la voie métrique est de marque PECO au code 75. Aucun coupon n'est utilisé : il s'agit essentiellement de voie flexible qui permet une grande souplesse dans la pose et le tracé. Bien entendu les raccords entre modules demandent une grande précision.

Les circulations et les itinéraires

Le plan de voies (réseau à voie unique) permet une circulation simultanée d'au moins deux convois en pleine voie et des manœuvres en gare. Comme dans la réalité sur ce genre de ligne, l'itinéraire a pour but le franchissement du col. La station sommitale et une voie d'évitement assure le croisement des trains en sens opposé.
Pour varier les types de circulations, une petite gare cachée permet le "stockage" de convois.